Rechercher
du matériel pour donner...
La
dure réalité...
Grâce à
la télé, à l'internet, nous avons une
connaissance de plus en plus étendue de ce qui se
passe sur la planète, nous ne pouvons plus ignorer
l'existence de famines, de populations victimes de raz-de-marée
ou de conflits armés. Près de chez nous, nous
constatons chaque jour l'existence d'inégalités
révoltantes : des personnes expulsées, des
sans-abris qui déambulent dans les rues, des mis
à la marge de la société pour des raisons
les plus diverses (maladies mentales, perte d'emploi, alcoolisme,
drogue, déchirement familial...). Cela provoque des
émotions bien naturelles et nous conduit à
vouloir aider les autres.
Une pratique
apparemment évidente est de donner : donner des couvertures,
des médicaments, des livres, donner ce que l'on a
et qui - on l'imagine - sera utile à l'autre. Ce
"réflexe" est à l'origine de nombreuses
collectes et l'existence aussi de nombreuses associations
caritatives et humanitaires.
Les
paradoxes du don...
Expressions de
la citoyenneté, de la générosité,
ou conscience d'une responsabilité collective, les
dons cherchent à restaurer l'égalité
entre les Hommes mise à mal par les injustices ou
le sort. Mais comme le dit la sagesse populaire, l'enfer
est pavé de bonnes intentions : même avec les
meilleures motivations, on peut ne pas rendre service. Aider
n'est pas une chose aisée, car le don ou l'assistance
ne touchant pas aux causes des problèmes sont loin
d'être des solutions. Dans des situations difficiles,
des personnes peuvent avoir besoin d'aide et il est légitime
de leur tendre la main, mais si l'aide se transforme en
assistance, elle peut générer des comportements
d'assistés, de clientélisme et créer
des situations de dépendance. Tout le monde veut
être libre et autonome mais tout le monde peut préférer
la facilité à l'effort. Une aide maîtrisée
veillera à respecter l'autonomie de celui qu'elle
aide.
Mais devant l'urgence, il faut agir pour éviter que
des situations douloureuses ne s'aggravent.
Don de matériel
Trop souvent
une ignorance des besoins réels entraîne des
dons inadaptés.
Avant toute collecte ou tout projet d'aide matérielle,
il faut se demander si le matériel correspond aux
besoins. L'identification précise des besoins est
indispensable, mais elle n'est pas aisée. Il faut
réussir à distinguer les besoins réels
de besoins supposés. Cela prend du temps pour s'informer,
rencontrer les personnes, les associations qui travaillent
sur le terrain. Du temps aussi pour se départir de
ses certitudes et des stéréotypes qui les
accompagnent très souvent.
Vider son garage
ou réaliser un ménage de printemps, puis rechercher
une association humanitaire pour tout lui céder n'est
pas une bonne idée. Une association aidant les plus
démunis n'a certainement pas besoin de bouteilles
de plongée ou d'un aspirateur dont les sacs ne sont
plus commercialisés. La bonne démarche est
certainement le chemin inverse. Téléphoner
à l'association de votre choix pour connaître
ses besoins et dans un deuxième temps, livrer le
matériel.
Ci-contre une
liste de site où vous pourrez donner le matériel
que vous n'utilisez plus. Il existe aussi des sites marchands
comme le "Bon Coin" ou bien des vide-greniers
où vous pourrez retirer quelques euros de votre matériel.
La meilleure
solution pour le matériel inutilisable est de se
diriger vers la déchetterie la plus proche. Un grand
nombre de communes mettent à la disposition de ses
administrés des déchetteries où le
tri sélectif est aisé.
Répondre
aux besoins des particuliers ou des associations
Il est préférable
d'attendre une liste de matériel correspond aux besoins
des particuliers démunis ou des associations pour
commencer à chercher. Plusieurs moyens sont à
votre disposition :
- Interroger
le réseau de l'association "L.I.E.N"
- Interroger les personnes habituées à récupérer
du matériel
- Interroger les associations récupérant du
matériel
- Se porter candidat
à l'acquisition d'un ou plusieurs objets sur les
sites de dons ci-contre.
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